Les abords vasculaires en hémodialyse : connaitre, maîtriser et réduire les risques associés

La maladie rénale chronique touche environ 10 % de la population générale en France. Le traitement de l’insuffisance rénale au stade terminal repose sur la suppléance soit par dialyse soit par transplantation.
En France, environ 45 000 patients sont traités par hémodialyse. Cette technique requiert un abord vasculaire (fistule artério veineuse ou cathéter veineux central) dont dépend la survie du patient.
La prise en charge de l’abord vasculaire se fait en équipe pluri professionnelle, notamment infirmiers et néphrologues en unité de dialyse, en coordination avec les acteurs de soins primaires ou spécialisés en ville et à l’hôpital.
La présence et l’utilisation d’un abord vasculaire sont associés à de multiples risques (infectieux, fonctionnel, hémorragique) avec un impact sur la morbi-mortalité du patient. Ce risque peut être réduit par des actions préventives au niveau de l’abord vasculaire nécessitant souvent l’appel à l’action du radiologue interventionnel et/ou du chirurgien vasculaire. Une reconnaissance précoce des complications au niveau de l’abord vasculaire par l’équipe soignante en dialyse permet de réduire la sévérité des pathologies associées